<\/div>\n
Alfredo De Angelis Letra : Carmelo Volpe<\/h2>\n\n\n\n Le cono azul cache une histoire triste, mais v\u00e9cue par des milliers de jeunes Fran\u00e7aises. Le tango du jour Bajo et cono azul a \u00e9t\u00e9 enregistr\u00e9 par De Angelis et Floreal Ruiz, il y a exactement 80 ans, le 29 f\u00e9vrier 1944.<\/em><\/p>\n\n\n\nComme il y a peu de 29 f\u00e9vrier, seulement les ann\u00e9es bissextiles, on pouvait craindre qu\u2019il soit difficile de trouver un enregistrement du jour. La richesse des enregistrements de tango, m\u00eame si ce n\u2019est qu\u2019un faible pourcentage de ce qui a \u00e9t\u00e9 jou\u00e9 permet de vous pr\u00e9senter cette perle.<\/p>\n\n\n\n
Dedico esta nota a mi querida cu\u00f1ada Marta cuyo cumplea\u00f1os es hoy. <\/mark><\/em>Ella tiene suerte (o mala suerte) de cumplir solo cada cuatro a\u00f1os).<\/mark><\/em><\/p>\n\n\n\nLa triste histoire de Sus\u00fa et autres grisettes<\/h2>\n\n\n\n La France, et notamment Paris, a \u00e9t\u00e9 un r\u00e9servoir in\u00e9puisable de femmes pour l\u2019Argentine et notamment Buenos Aires. De beaux Argentins faisaient de belles promesses aux belles Fran\u00e7aises. Ces derni\u00e8res, \u00e0 la recherche du soleil (celui du drapeau de Manuel Belgrano ou tout simplement celui du ciel austral), font leur maigre bagage et se retrouvent au sein du r\u00eave port\u00e8gne. Las, l\u00e0, les promesses se changent en trahison et les belles, dans le meilleur des cas deviennent \u00ab\u2009grisettes\u2009\u00bb, \u00e0 faire des \u0153uvres de couture, mais beaucoup se retrouvent dans les bordels, \u00e0 danser et \u00e0 se livrer \u00e0 d\u2019autres activit\u00e9s usuelles dans ce genre d\u2019endroit. On imagine leur d\u00e9tresse. C\u2019est ce qui est arriv\u00e9 \u00e0 la Sus\u00fa de ce tango, comme \u00e0 tant d\u2019autres qui ont inspir\u00e9 des dizaines de tangos \u00e9mouvants. Le point original de ce tango est que le narrateur connaissait et probablement aimait (il s\u2019interroge sur ce point) Sus\u00fa \u00e0 Paris et qu\u2019il l\u2019a suivie quand elle est partie avec son \u00ab\u2009amour\u2009\u00bb. Aujourd\u2019hui, vingt ans et \u00ab\u2009un amour\u2009\u00bb plus tard, elle continue de danser, mais elle qui se r\u00eavait papillon, s\u2019est br\u00fbl\u00e9 les ailes \u00e0 la chaleur de la lumi\u00e8re du projecteur et pleure dans l\u2019ombre du salon o\u00f9 s\u2019\u00e9crit jour apr\u00e8s jour son malheur. \u00c9coutons \u00e0 pr\u00e9sent ce th\u00e8me qui unit Paris<\/em><\/strong> et le Cono sur<\/em><\/strong> (le c\u00f4ne du Sud), partie inf\u00e9rieure et triangulaire de l\u2019Am\u00e9rique latine<\/em><\/strong>.<\/p>\n\n\n\nExtrait musical<\/h2>\n\n\n\n<\/audio>Bajo el cono azul 1944-02-29 (Tango) – Orquesta Alfredo De Angelis con Floreal Ruiz y glosas de N\u00e9stor Rodi.L’introduction parl\u00e9e dure 13 secondes…<\/em> <\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nUn certain nombre de tangos ont \u00e9t\u00e9 enregistr\u00e9s avec des paroles dites, g\u00e9n\u00e9ralement en d\u00e9but de musique. C\u2019est le cas de ce tango ou ces glosas dites par N\u00e9stor Rodi d\u00e9voilent la tristesse du th\u00e8me. La musique de De Angelis est rythm\u00e9e et tonique et la voix de Floreal Ruiz, est \u00e9galement bien marqu\u00e9e. Je ne sais pas si c\u2019est pour cela qu\u2019il a pris le surnom de Carlos Martel. C\u2019\u00e9tait peut-\u00eatre aussi en hommage au plus fameux des Carlos du tango.<\/p>\n\n\n\n
Les paroles<\/h2>\n\n\n\n\n\n\n\n
\n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t<\/svg>\n\t\t<\/button>Bajo el cono azul gira tu silueta en el sal\u00f3n. Y yo, desde aqu\u00ed como all\u00e1, en Par\u00eds, sue\u00f1o igual que ayer, otra ilusi\u00f3n… Le papillon va se br\u00fbler les ailes…<\/figcaption> \n
\n <\/path><\/svg>\n <\/button>\n \n
Bajo el cono azul gira tu silueta en el sal\u00f3n. Y yo, desde aqu\u00ed como all\u00e1, en Par\u00eds, sue\u00f1o igual que ayer, otra ilusi\u00f3n… Le papillon va se br\u00fbler les ailes…<\/figcaption><\/figure><\/div><\/div>\n \n
Bajo el cono azul gira tu silueta en el sal\u00f3n. Y yo, desde aqu\u00ed como all\u00e1, en Par\u00eds, sue\u00f1o igual que ayer, otra ilusi\u00f3n… Le papillon va se br\u00fbler les ailes…<\/figcaption><\/figure><\/div><\/div>\n <\/div>\n <\/div><\/figure><\/div>\n\n\n
\nBajo el cono azul de luz bailando est\u00e1 Sus\u00fa su danza nocturnal\u2026 Sola, en medio del sal\u00f3n se oprime el coraz\u00f3n cansada de su mal\u2026 Veinte a\u00f1os y un amor, y luego la traici\u00f3n de aquel que am\u00f3 en Par\u00eds\u2026 \u00a1Mariposa que al querer llegar al sol s\u00f3lo encontr\u00f3 la luz azul de un reflector!\u2026<\/p>\n\n\n\n
Bajo el cono azul envuelta en el tul gira tu silueta en el sal\u00f3n. Y yo, desde aqu\u00ed como all\u00e1, en Par\u00eds, Sue\u00f1o igual que ayer, otra ilusi\u00f3n\u2026 No s\u00e9 si te am\u00e9\u2026 Acaso llor\u00e9 cuando te alejaste con tu amor\u2026 \u00a1Triste recordar! \u00a1Sigue tu danzar!\u2026 Yo era s\u00f3lo un pobre so\u00f1ador\u2026<\/p>\n\n\n\n
Bajo el cono azul de luz no baila ya Sus\u00fa su danza nocturnal\u2026 En las sombras del sal\u00f3n solloza un coraz\u00f3n su mal sentimental\u2026 Veinte a\u00f1os y un amor, que en alas de ilusi\u00f3n la trajo de Par\u00eds\u2026 \u00a1Mariposa que al querer llegar al sol s\u00f3lo encontr\u00f3 la luz de un reflector! \u2026<\/p>\n\n\n\n\nAlfredo De Angelis Letra: Carmelo Volpe. La partie en italique n\u2019est pas chant\u00e9e par Floreal Ruiz. Il reprend pour terminer le refrain \u00e0 partir de No s\u00e9 si te am\u00e9\u2026<\/cite><\/blockquote>\n\n\n\nLa traduction des paroles<\/h3>\n\n\n\n Les paroles sont int\u00e9ressantes, mais sujettes \u00e0 erreurs d\u2019interpr\u00e9tation. J\u2019ai donc d\u00e9cid\u00e9 de faire une traduction en fran\u00e7ais. Avec la traduction automatique du site, vous l\u2019aurez dans une \u00e9ventuelle autre langue parmi les 50 possibles.<\/p>\n\n\n\nSous le c\u00f4ne de lumi\u00e8re bleu, Susu danse sa danse nocturne\u2026 Seule au milieu du salon, le c\u0153ur oppress\u00e9, fatigu\u00e9e de son mal\u2026 Vingt ans et un amour, et puis la trahison de celui qu\u2019elle aimait \u00e0 Paris\u2026 Papillon qui veut atteindre le soleil ne trouve que la lumi\u00e8re bleue d\u2019un projecteur\u2009!(r\u00e9flecteur, mais pour faire un c\u00f4ne de lumi\u00e8re il vaut mieux un projecteur\u2026)<\/em> Sous le c\u00f4ne bleu, envelopp\u00e9e de tulle, virevolte ta silhouette dans le salon. Et moi, depuis ici comme l\u00e0-bas, \u00e0 Paris, je r\u00eave comme hier, une autre illusion\u2026 Je ne sais pas si je t\u2019aimais\u2026 J\u2019ai peut-\u00eatre pleur\u00e9 quand tu es partie avec ton amour\u2026 Triste souvenir\u2009! Continue de danser\u2009! … Je n\u2019\u00e9tais qu\u2019un pauvre r\u00eaveur\u2026 Sous le c\u00f4ne de lumi\u00e8re bleu, Susu ne danse plus sa danse nocturne\u2026 Dans l\u2019ombre du salon un c\u0153ur sanglote son mal d\u2019amour\u2026 Vingt ans et un amour, que sur les ailes de l\u2019illusion il l\u2019a amen\u00e9e de Paris… Papillon qui veut atteindre le soleil ne rencontre que la lumi\u00e8re d\u2019un projecteur\u2009! \u2026<\/td><\/tr><\/tbody><\/table><\/figure>\n\n\n\nAutres tangos enregistr\u00e9s un 29 f\u00e9vrier<\/h2>\n\n\n\n De Angelis a enregistr\u00e9 le m\u00eame jour Ya s\u00e9 que siguen hablando<\/strong><\/em> avec le chanteur Julio Martel. Le m\u00eame jour, Floreal ne pouvait donc pas prendre son pseudonyme de Carlos Martel, hein ?<\/p>\n\n\n\n<\/audio>Ya s\u00e9 que siguen hablando 1944-02-29 – Alfredo De Angelis con Julio Martel. Enregistr\u00e9 le m\u00eame jour que Bajo el Cono Azul.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n<\/audio>Canaro 1956-02-29 – Florindo Sasone. Une version curieuse, \u00e0 la fois pour le th\u00e8me, enregistr\u00e9 pour la premi\u00e8re par Canaro en 1915 (on n\u2019est jamais si bien servi que par soi-m\u00eame). C\u2019est un m\u00e9lange d\u2019un des styles de Canaro et de Sasone, assez \u00e9tonnant.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n<\/audio>Lagrimas 1956-02-29 Florinda Sasone. Enregistr\u00e9 le m\u00eame jour, ce tango est plus dans l\u2019esprit pur Sasone avec les dings si caract\u00e9ristiques qui ponctuent ses interpr\u00e9tations.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n<\/audio>De qu\u00e9 podemos hablar 1956-02-29 – Orquesta Carlos Di Sarli con Argentino Ledesma. Ledesma, une des grandes voix du tango. Mais est-ce sa meilleure interpr\u00e9tation, je ne suis pas s\u00fbr.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n<\/audio>Mala yerba 1956-02-29 (Valse) – Orquesta Carlos Di Sarli con Rodolfo Gal\u00e9. Enregistr\u00e9 le m\u00eame jour que De qu\u00e9 podemos hablar. Cette valse n\u2019est pas la plus entra\u00eenante, notamment \u00e0 cause de la prestation de Gal\u00e9, qui chante magnifiquement, mais pas forc\u00e9ment id\u00e9alement pour la danse.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nSous le c\u00f4ne de lumi\u00e8re bleu, Susu ne danse plus sa danse nocturne\u2026 Dans l\u2019ombre du salon un c\u0153ur sanglote son mal d\u2019amour\u2026<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nAhora voy a tomar mate con yerba<\/strong> que no sea mala<\/strong> y con yuyo<\/strong>s de sierras, y despu\u00e9s a bailar el chamame<\/strong> qu\u00e9 estoy en la provincia de Corrientes. Qu\u00e9 la tristeza se va.<\/p>\n\n\n\nEt maintenant, je vais prendre un mate avec de la yerba qui ne soit pas mauvaise et des herbes de montagne. Ensuite, je vais danser le chamam\u00e9, car je suis dans la province de Corrientes, pour que la tristesse s\u2019en aille.<\/p>\n\n\n\n