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Enrique (Fausta) Mora (8\u00a0f\u00e9vrier 1915 \u2013 14\u00a0juillet 2003) est sans doute injustement oubli\u00e9, Il \u00e9tait un brillant pianiste, chef d\u2019orchestre et compositeur de tangos comme Este es tu tango<\/em><\/strong>, connu par les enregistrements de Ricardo Tanturi avec Roberto Videla<\/em> ou Enrique Rodriguez avec Armando Moreno<\/em>. J\u2019imagine que son oubli vient en particulier du fait qu\u2019il n\u2019a enregistr\u00e9 que dans les ann\u00e9es\u00a050, un moment o\u00f9 le tango de danse \u00e9tait en r\u00e9gression. Il n\u2019a donc pas \u00e9t\u00e9 r\u00e9\u00e9dit\u00e9 aussi rapidement que les monstres sacr\u00e9s. Je suis donc content de lui redonner justice, comme j\u2019avais ressorti de l\u2019oubli Donato Racciatti il y a une vingtaine d\u2019ann\u00e9es (en France). D\u2019ailleurs, \u00e0 l\u2019\u00e9coute, on retrouvera une similitude entre Mora, Racciatti et Firpo, jusqu\u2019\u00e0 la fa\u00e7on de chanter d\u2019Elsa Moreno qui peut \u00e9voquer Nina Miranda ou Olga Delgrossi, voire Tita Merello qui a aussi chant\u00e9 ce titre. Elsa Moreno a enregistr\u00e9 une douzaine de titres avec le cuarteto d\u2019Enrique Mora entre 1953 et 1956. Ni\u00f1o bien est le premier de la s\u00e9rie.<\/p>\n\n\n\nExtrait musical<\/h2>\n\n\n\n<\/audio>Ni\u00f1o bien 1953-03-08 \u2014 Enrique Mora y su Cuarteto T\u00edpico con Elsa Moreno<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nLes paroles<\/h2>\n\n\n\n\n\n\n\n\nNi\u00f1o bien, pretencioso y engrupido, que ten\u00e9s berret\u00edn de figurar; ni\u00f1o bien que llev\u00e1s dos apellidos y que us\u00e1s de escritorio el Petit Bar; pelandr\u00fan que la vas de distinguido y siempre habl\u00e1s de la estancia de pap\u00e1, mientras tu viejo, pa’ ganarse el puchero, todos los d\u00edas sale a vender fain\u00e1. Vos te cre\u00e9s que porque habl\u00e1s de ti, fum\u00e1s tabaco ingl\u00e9s pase\u00e1s por Sarand\u00ed, y te cort\u00e1s las patillas a lo Rodolfo sos un fif\u00ed. Porque us\u00e1s la corbata carm\u00edn y all\u00e1 en el Chantecler la vas de bailar\u00edn, y te mand\u00e1s la biaba de gomina, te cre\u00e9s que sos un rana y sos un pobre gil. Ni\u00f1o bien, que naciste en el suburbio de un bul\u00edn alumbrao a queros\u00e9n, que ten\u00e9s pedigr\u00e9e bastante turbio y dec\u00eds que sos de familia bien, no many\u00e1s que est\u00e1s mostrando la hilacha y al caminar con aire triunfador se ve bien claro que ten\u00e9s mucha clase para lucirte detr\u00e1s de un mostrador.<\/em><\/p>\nJuan Antonio Collazo Letra: Roberto Fontaina; V\u00edctor Soli\u00f1o<\/em><\/cite><\/blockquote>\n\n\n\n\n\n\n\nLa photo de couverture<\/h2>\n\n\n\n Pour cette image, je ne suis pas parti de photos. Je vais vous expliquer la d\u00e9marche, \u00e0 la lueur des paroles du tango.<\/p>\n\n\n\nSiempre habl\u00e1s de la estancia de pap\u00e1, mientras tu viejo, pa’ ganarse el puchero, todos los d\u00edas sale a vender fain\u00e1. [Tu parles toujours du domaine de ton papa, cependant ton vieux, pour gagner la pitance, sort tous les jours pour vendre des fain\u00e1s (Galettes \u00e0 base de farine de pois chiches)].<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nAu couplet suivant : \u00ab\u2009te cort\u00e1s las patillas a lo Rodolfo, sos un fif\u00ed.\u2009\u00bb Tu te tailles les pattes \u00e0 la Rudoph (Valentino), tu es un eff\u00e9min\u00e9.<\/p>\n\n\n
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\n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t<\/svg>\n\t\t<\/button>La fain\u00e1 est une galette \u00e0 base de farine de pois chiches. C\u2019est une sorte de pizza du pauvre, que l\u2019on trouve encore aujourd\u2019hui dans les pizzerias port\u00e8gnes. \u00c0 l\u2019\u00e9poque, elles \u00e9taient vendues par des vendeurs ambulants.<\/figcaption> \n
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La fain\u00e1 est une galette \u00e0 base de farine de pois chiches. C\u2019est une sorte de pizza du pauvre, que l\u2019on trouve encore aujourd\u2019hui dans les pizzerias port\u00e8gnes. \u00c0 l\u2019\u00e9poque, elles \u00e9taient vendues par des vendeurs ambulants.<\/figcaption><\/figure><\/div><\/div>\n \n
La fain\u00e1 est une galette \u00e0 base de farine de pois chiches. C\u2019est une sorte de pizza du pauvre, que l\u2019on trouve encore aujourd\u2019hui dans les pizzerias port\u00e8gnes. \u00c0 l\u2019\u00e9poque, elles \u00e9taient vendues par des vendeurs ambulants.<\/figcaption><\/figure><\/div><\/div>\n <\/div>\n <\/div><\/figure><\/div>\n\n\n
Pour l\u2019image, je suis parti de l\u2019id\u00e9e d\u2019avoir le Ni\u00f1o Bien au premier plan et \u00e0 l\u2019arri\u00e8re-plan, son vieux p\u00e8re qui vend des fain\u00e1s. Pour le le ni\u00f1o bien, j\u2019ai choisi de partir de son mod\u00e8le, \u00e0 savoir Rudolph Valentino, cet acteur de l\u2019\u00e9poque du cin\u00e9ma muet qui \u00e9tait consid\u00e9r\u00e9 comme particuli\u00e8rement beau. Pour le p\u00e8re, j\u2019ai d\u00e9cid\u00e9 de mettre en avant (ou plut\u00f4t \u00e0 l\u2019arri\u00e8re dans le cas pr\u00e9sent) un v\u00e9ritable vendeur de fain\u00e1s. Il s\u2019agit ici de galettes de farine de pois chiches, cuites au four \u00e0 pizza, \u00e0 la po\u00eale, ou sur des installations plus sommaires, comme on peut le voir sur la photo. Voici les images originales :<\/p>\n\n\n\n\u00c0 gauche, Rudolph Valentino. Il y a un logo en bas \u00e0 droite, mais je n\u2019ai pas identifi\u00e9 le studio (photo ou cin\u00e9ma). \u00c0 droite, le \u00ab\u2009p\u00e8re\u2009\u00bb est en fait Ricardo Ravadero, un vendeur ambulant de Buenos Aires dans les ann\u00e9es 20 sur cette photo).<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nD\u2019autres enregistrements des ann\u00e9es 50 de ce tango<\/h2>\n\n\n\n Apr\u00e8s la premi\u00e8re vague des ann\u00e9es\u00a020-30, la relance du titre vient de la sortie du film d\u2019Homero Manzi e Ralph Pappier \u00ab\u2009Pobre mi madre querida\u2009\u00bb, le 28\u00a0avril 1948. Hugo del\u00a0Carril y chante le titre en se moquant d\u2019un autre type, ce qui va se terminer en bagarre\u2026<\/p>\n\n\n\n