Clin d’oeil, j’ai utilis\u00e9 la silhouette de Gardel pour le chanteur derri\u00e8re les volets.<\/sub><\/figcaption><\/figure><\/div>\n\n\nLe tango du jour est une superbe valse, Alma m\u00eda<\/strong><\/em> qui t\u00e9moigne des premiers enregistrements de l\u2019orchestre de Carlos Di Sarli<\/strong> qui auparavant avait seulement grav\u00e9 des titres avec son Sexteto<\/strong>. On retrouve d\u00e8s les premiers enregistrements la subtilit\u00e9 harmonique au service d\u2019une cadence rigoureuse qui fera sa gloire. Pour \u00eatre juste, on trouvait d\u00e9j\u00e0 dans les derniers enregistrements du sexteto, quelques \u00e9l\u00e9ments de cette harmonie, mais qui \u00e9taient \u00e9touff\u00e9s par une rythmique un peu pesante, h\u00e9riti\u00e8re du canyengue. Pour se rendre compte de la qualit\u00e9 de la musique de Di Sarli sur des tangos, on pourra \u00e9couter La trilla<\/em>, enregistr\u00e9e le m\u00eame jour qu\u2019Alma m\u00eda<\/em>, ou son premier enregistrement avec Rufino, le 11 d\u00e9cembre 1939, Coraz\u00f3n<\/em>. Ceux qui me connaissent, savent que j\u2019adore les valses, mais si je l\u2019ai pr\u00e9f\u00e9r\u00e9e \u00e0 La trilla<\/em>, enregistr\u00e9e le m\u00eame jour et qui aurait donc parfaitement convenu comme tango du jour, c\u2019est que je suis retourn\u00e9 et j\u2019ai toujours envie de chanter \u00e0 tue-t\u00eate en m\u00eame temps que Rufino \u00ab\u2009Aaaalmaaaaa m\u00ed\u00ed\u00ed\u00ed\u00ed\u00ed\u00edaaaaaa, \u00bf con qui\u00e9n so\u00f1\u00e1s\u2009?<\/strong><\/em>\u2009\u00bb (Mon \u00e2me, \u00e0 qui r\u00eaves-tu\u2009?). C\u2019est \u00e9galement une superbe d\u00e9claration d\u2019amour, \u00e0 la Cyrano de Bergerac, il y a m\u00eame le balcon. J\u2019arr\u00eate de me justifier, cette valse est une merveille absolue et si Rufino est moins souvent choisi par certains coll\u00e8gues DJ que Jorge Dur\u00e1n<\/em> ou Alberto Podest\u00e1<\/em>, voire Carlos Acu\u00f1a<\/em> ou Oscar Serpa<\/em>, c\u2019est \u00e0 mon sens tr\u00e8s dommage. Il y a quelques jours, une organisatrice de Buenos Aires m\u2019a remerci\u00e9 d\u2019avoir pass\u00e9 une tanda avec Roberto Rufino<\/strong><\/em>.<\/p>\n\n\n\nExtrait musical<\/h2>\n\n\n\n<\/audio>Alma m\u00eda<\/strong> 1940-02-15<\/strong> (Valse) – Carlos Di Sarli con Roberto Rufino<\/strong><\/figcaption><\/figure>\n\n\n\nL’archive sonore pr\u00e9sent\u00e9e ici, l’est \u00e0 titre d’exemple didactique. La qualit\u00e9 sonore est r\u00e9duite \u00e0 cause de la plateforme de diffusion qui n’accepte pas les fichiers que j’utilise en milonga et qui sont environ 50 fois plus gros et de bien meilleure qualit\u00e9. Je pense toutefois que cet extrait vous permettra de d\u00e9couvrir le titre en attendant que vous le trouviez dans une qualit\u00e9 audiophile.<\/em><\/p>\n\n\n\n