{"id":1498,"date":"2024-02-23T00:01:00","date_gmt":"2024-02-23T03:01:00","guid":{"rendered":"https:\/\/dj-byc.com\/WP\/?p=1498"},"modified":"2024-02-28T20:08:30","modified_gmt":"2024-02-28T23:08:30","slug":"sur-1948-02-23-orquesta-anibal-troilo-con-edmundo-rivero","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/dj-byc.com\/WP\/sur-1948-02-23-orquesta-anibal-troilo-con-edmundo-rivero\/","title":{"rendered":"Sur 1948-02-23 – Orquesta An\u00edbal Troilo con Edmundo Rivero"},"content":{"rendered":"

Ernesto Sabato<\/a> aurait d\u00e9clar\u00e9 qu\u2019il donnerait toute la litt\u00e9rature qu\u2019il avait \u00e9crite en \u00e9change d\u2019\u00eatre l\u2019auteur de \u00ab\u2009Sur\u2009\u00bb. Int\u00e9ressons-nous donc \u00e0 ces deux monstres sacr\u00e9s du tango, Homero et Sur.<\/p>\n\n\n\n

Homero<\/h2>\n\n\n\n
\"\"
Les deux se pr\u00e9nomment Homero, les deux sont fans de Buenos Aires, mais un seul est Manzi.\nSaurez-vous d\u00e9couvrir lequel\u2009?\n<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

Homero Manzi est un provincial, arriv\u00e9 \u00e0 Buenos Aires \u00e0 l\u2019\u00e2ge de neuf ans. Il a v\u00e9cu enfant et adolescent dans le quartier de Pompeya, au sud de Boedo, donc, dans le Sud de Buenos Aires.
Les paroles nostalgiques de ce tango \u00e9voquent les souvenirs de cette enfance et les regrets des points de rep\u00e8re \u00e9vanouis, mais en parall\u00e8le de sa vie amoureuse avec un baiser \u00e9chang\u00e9 et qui ne s\u2019est transform\u00e9 qu\u2019en souvenir.
Les lieux qu\u2019il indique peuvent \u00eatre partiellement retrouv\u00e9s. Le plus facile est l\u2019angle de Boedo et San Juan. C\u2019est l\u2019endroit o\u00f9 Homero Manzi a \u00e9crit Sur. Il abrite d\u00e9sormais l\u2019Esquina Manzi, un lieu pris\u00e9 par les touristes.<\/p>\n\n\n\n

\"\"
L\u2019angle entre Boedo et San Juan o\u00f9 se trouve d\u00e9sormais l\u2019Esquina Manzi. \u00c0 gauche en 1948, \u00e0 droite en 2015, avec les caricatures de Sabat, enlev\u00e9es depuis et remplac\u00e9es par des \u00e9crans qui les diffusent. La modernit\u00e9. \u00c0 l’int\u00e9rieur, elles sont encore visibles.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

\u00ab\u2009Pompeya y m\u00e1s all\u00e1 la inundaci\u00f3n\u2009\u00bb. Buenos Aires est r\u00e9guli\u00e8rement victime d\u2019inondations. Cette ann\u00e9e encore, mais la pire fut sans doute celle de 1912, celle qui toucha Pompeya, le quartier de Manzi.<\/p>\n\n\n\n

\"\"
En 1912, une voiture hippomobile transporte des rescap\u00e9s sur l\u2019Avenida S\u00e1enz, recouverte d\u2019eau. Ils viennent de zones encore plus inond\u00e9es, le Riachuelo avait d\u00e9bord\u00e9.<\/figcaption><\/figure>\n\n\n\n

On imagine l\u2019impact de cet \u00e9v\u00e9nement chez un enfant de 5 ans qui venait juste de quitter sa province de Santiago del Estero pour arriver avec sa m\u00e8re \u00e0 Buenos Aires. Parmi ces autres souvenirs, ce tango mentionne La esquina del herrero, barro y pampa. Certains y voient l\u2019angle de Del Barco Centenera et de Tabar\u00e9, deux avenues que Manzi cite dans son tango, Mano Blanca, un autre de ses tangos embl\u00e9matiques. <\/p>\n\n\n\n

\n